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Numérisation ?! Ce n’est pas une question de technique

Gabriela Schreiber 30. décembre 2020
« …ce qui peut être numérisé sera numérisé. C’est pourquoi la numérisation détruira des emplois. » (Sprenger, 2018).
Comment la numérisation devient-elle un succès pour nous-mêmes ? Un point central, dans la perspective de la formation et de la formation continue, sera qu’apprendre deviendra toujours plus une compétence-clé qui décidera de notre employabilité, et par-là de nos possibilités professionnelles.

« …ce qui peut être numérisé sera numérisé. C’est pourquoi la numérisation détruira des emplois. » (Sprenger, 2018).

Par cette assertion, Reinhard Sprenger décrit avec une brutale franchise comment l’avenir – et ainsi notre vie et notre travail – se modifiera. Mais que cela signifie-t-il concrètement ? Car finalement les journaux sont depuis quelque temps pleins de messages peu encourageants au sujet de la numérisation et de ses conséquences pour nous. Cependant, le message est toujours quelque peu unilatéral à certains égards : la numérisation occasionne la suppression d’activités traditionnelles et, surtout, d’emplois. Beaucoup de personnes y voient ainsi plutôt quelque chose d’un peu négatif plutôt que de se réjouir des nouveautés apportées par la technique et de voir les chances qui en résultent. Seulement, nous ne savons souvent même pas tout ce qui peut arriver et ne voyons par conséquent pas le positif. Mais Einstein disait déjà : « Les problèmes ne peuvent être résolus au même niveau de conscience qui les a créés. » C’est donc à nous de faire de la numérisation un succès - que ce soit uniquement pour nous-mêmes.

Un point central, dans la perspective de la formation et de la formation continue, sera qu’apprendre deviendra toujours plus une compétence-clé qui décidera de notre employabilité, et par-là de nos possibilités professionnelles. « …le collaborateur reçoit un nouveau degré de liberté sur ce qu’il apprend, où et comment. Cette nouvelle liberté implique cependant aussi des devoirs. Cette mutation signifie ainsi que les collaborateurs deviennent les gestionnaires de leur formation continue et qu’ils doivent se séparer de leur attitude de consommateurs de séminaires. Ce changement suppose une responsabilité et une autonomie sensiblement plus élevées des propres processus d’apprentissage des collaborateurs. Sans être capables de se hisser à ce niveau supérieur, de nombreux collaborateurs seront décrochés, tout d’abord dans le processus de formation continue, et ensuite dans le monde du travail… » (Graf, 2017).

De plus, la numérisation devrait être abordée plutôt comme un tout, car « Digital should be seen less as a thing and more a way of doing things. » (Petry, 2016).

Les dirigeants se voient attribuer ici aussi – en raison de leur rôle de multiplicateur dans les organisations – une quantité correspondante de nouvelles tâches qu’ils devraient assumer de façon adéquate – aussi ou surtout dans le domaine de l’apprentissage (selon Graf, 2017) :

  • Être accessibles pour les collaborateurs dans des moments critiques du processus d’apprentissage.
  • Faire des commentaires et créer des incitations aidant le collaborateur à persévérer dans le processus d’apprentissage.
  • Promouvoir l’apprentissage en équipe et soutenir une communication ouverte.
  • Créer des espaces de liberté que les collaborateurs peuvent utiliser pour apprendre.

En résumé, on peut mettre en évidence les facteurs de réussite suivants :

  • Traitement conscient des nouvelles possibilités
  • Penser par processus au lieu d’échanger des éléments isolés
  • De nouvelles manières de travailler et d’avancer nécessitent de nouvelles conditions cadres dans les organisations
  • Les dirigeants assument un rôle modifié
  • Ceux qui se forment prennent une responsabilité (propre)

Sources : Graf, N. / Gramass, D. / Edelkraut, F. (2017). Agiles Lernen. Haufe-Lexware GmbH & Co. KG, FreiburgPetry, T. (ed.) (2016). Digital Leadership. Haufe-Lexware GmbH & Co. KG, FreiburgSprenger, R. (2018). Radikal digital. Deutsche Verlags-Anstalt, München

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Gabriela Schreiber

Redaktorin
g.schreiber@swissmem.ch

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